"Au début, lorsquil rentre sur scène avec sa dégaine dégingandée, des expressions si emphatiques que lon croirait son visage en caoutchouc, on a limpression davoir affaire à un émule de Charlot ou de Buster Keaton.
Evidemment, cette sensation vient aussi du fait que, dans un premier temps, il ne parle pas, se contentant de mimer le désespoir le plus total. Mais lorsquil se met à parler, tout en continuant à bouger dans tous les sens, on se surprend à penser que ce zigomar est en train de mettre en application la phrase attribuée à Dali : « Jai un projet, devenir fou ».
On en a la confirmation durant lheure et demie qui suit : Topîck installe sur scène folie surréaliste, littéralement unique en son genre, et autres délires qui entraînent des cascades de rire de tout un public abasourdi mais enthousiaste." |